Le ski de fond pour profiter de l’hiver…à fond!
Selon le Conseil canadien du ski, en 2015, 4,1 % (1 259 000) des Canadiens de 12 ans et plus pratiquaient le ski de fond. Selon l’Enquête québécoise sur les activités physiques, sportives et de loisir (2006), on estimait au Québec que chez les 15 ans et plus, près de 12 % des personnes pratiquent le ski de fond au moins une fois par année, parmi lesquels 43 % le font au moins 10 fois et plus par année. Évidemment, la quantité d’accumulations de neige compte pour beaucoup dans la régionalisation du sport. Le ski de fond se pratiquant sur neige naturelle, les conditions d’enneigements influencent énormément la pratique dans certaines régions. Et ce, d’un hiver à l’autre !
Le ski de fond pour tous les types de sportifs
Le ski de fond est l’un des sports les plus complets qui soient. Les jambes, les bras ainsi que le système cardiovasculaire sont sollicités ! C’est un sport de glisse qui ne donne pas d’impact au sol. Il peut être pratiqué à tous les âges et permet de passer à travers nos hivers tout en ayant chaud !
Le ski de fond est peu risqué…
En règle générale, la pratique du ski de fond comporte peu de risque. Selon l’Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2009-2010 de l’Institut National de Santé Publique, 710 000 québécois (6-74 ans) ont pratiqué le ski de fond au moins une fois en 2009-2010. Ce qui correspond à 11% de la population de la saison de référence. Toujours selon cette étude, le tableau répertoriant le taux de blessures des différents sports n’indique même pas la pratique du ski de fond parmi les 20 principaux sports à risque de blessures!
…Mais soyez prudents!
Néanmoins, la pratique d’un sport de glisse demande certaines précautions. Les fondeurs de tous âges peuvent être à risque d’avoir des douleurs au dos. En style classique, la phase de propulsion de la jambe vers l’arrière provoque une hyperextension du dos (le dos s’arque vers l’arrière). Les articulations peuvent donc s’irriter. En technique de double-poussée de bras, la répétition de la flexion-extension du tronc peut être exigeante sur la colonne vertébrale. La non-utilisation des jambes demande une poussée forte et puissante. Autre exemple, le fait de manquer d’adhérence lorsque les skis ne sont pas parfaitement cirés ou que les conditions sont trop chaudes ou glacées demande beaucoup de souplesse aux muscles de la hanche. Ce manque d’adhérence soudain peut causer de nombreuses douleurs au skieur.
Blessures fréquentes en ski de fond
En clinique chiropratique, on observe notamment des tendinites achilléennes qui peuvent se présenter à l’arrière du talon puisque les mollets sont fortement sollicités et encore davantage dans les montées. De plus, un phénomène d’adaptation musculaire est bien connu des fondeurs; la typique douleur à l’aine, souvent mentionnée en début de saison ou parmi les gens pratiquant sporadiquement le sport. Au niveau de l’épaule, il faut surveiller les lésions dites « d’accrochage » pouvant mener à des tendinites de la coiffe des rotateurs. Sur le plan traumatique, les pathologies aiguës sont observées surtout sur neige dure et glacée et dans les descentes puisque le risque de chute s’en trouve augmentée. On pense alors aux poignets, aux épaules ou au bassin particulièrement qui sont plus exposés à des lésions osseuses.
Approche chiropratique pour les fondeurs
La chiropratique, par son orientation de soin neuro-musculo-squelettique, devient une alternative de choix pour tous ceux qui s’adonnent au ski de fond. Afin de bien soigner une région musculo-squelettique, il faut un bon diagnostic de la problématique. Les soins doivent être des plus spécifiques afin d’aider le corps à se rétablir le plus rapidement possible. Le chiropraticien est un professionnel de la santé spécialement formé pour diagnostiquer et corriger les anomalies des mouvements vertébraux et des autres articulations. Il peut vous aider dans vos lésions musculaires et peut vous donner des exercices afin de minimiser les risques de rechutes. Ses soins prodigués sur certaines articulations vertébrales, du bassin, de la hanche ou de l’épaule permettent aux fondeurs d’exercer leur passion avec le minimum d’inconfort et le maximum d’efficacité !
Texte rédigé par le Conseil chiropratique des sciences du sports (Québec)
Références:
Faits + statistiques Industrie du ski et du surk des neiges 2014-15. Conseil canadien du ski
Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2009-2010. Institut national de santé publique du Québec.
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